Chercheurs associés au projet

Tassos Anastassiadis

Tassos Anastassiadis est directeur des études à l’École française d’Athènes pour les époques moderne et contemporaine, professeur assistant au département d’histoire de l’Université McGill (Montréal, Québec) et titulaire de la chaire Phrixos Papachristidis en études grecques et gréco-canadiennes. Ses travaux portent sur le rapport entre mobilités individuelles et immobilisme institutionnel en Grèce et en Méditerranée orientale durant le long XIXe siècle. Il a publié, avec Nathalie Clayer, Society, Politics and State-Formation in South-Eastern Europe during the 19th century, 2011; Voisinages Fragiles: Relations interconfessionnelles dans le Sudest européen et la Méditerranée orientale 1854-1923, 2013 et, avec Michalis N. Michael et Chantal Verdeil, Religious Communities and Modern Statehood, 2014. À l’EFA il co-coordone le programme de recherche sur l’histoire civile et globale de l’Armée d’Orient.

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Elena Astafieva

Elena Astafieva est chargée de recherche au CNRS, membre du Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC, EHESS-CNRS). Elle travaille sur le rapport entre le religieux et le politique dans l’espace russe ainsi que sur la constitution des sciences humaines et sociales en Russie du XVIIIe siècle aux années 1920. Elle a publié, en collaboration avec W. Berelowitch, Les sciences humaines et sociales et la traduction : invention du langage scientifique, 2016.

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Paul Bertrand

Paul Bertrand est professeur à l’Université catholique de Louvain. Il est spécialiste de l’histoire des pratiques de l’écrit au Bas Moyen-Age. Familier des nouvelles technologies, il est depuis 2006 le directeur scientifique du Centre de ressources numériques TELMA (Traitement Electronique des Manuscrits et des Archives). Il a publié Commerce avec dame Pauvreté. Structures et fonctions des couvents mendiants à Liège (XIIIe – XIVe s.), 2004 et Les écrits ordinaires. Sociologie d’une révolution documentaire. Entre France et Empire, 1250-1350, 2015.

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Aurélien Girard

Aurélien Girard est maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne depuis 2012 et actuellement codirecteur du département d’histoire. Ses travaux portent sur l’orientalisme en Europe à l’époque moderne et sur les provinces arabes de l’Empire ottoman et l’histoire de la Méditerranée avant la colonisation. Il s’intéresse aussi aux chrétiens orientaux depuis le XVIe siècle jusqu’à maintenant. Il a publié (avec Sylvain Parent et Laura Pettinaroli) un Atlas des chrétiens : des premières communautés aux défis contemporains, 2016 (également traduit en italien en 2016).

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Bernard Heyberger

Bernard Heyberger est directeur d’études à l’EHESS et directeur d’études cumulant à l’EPHE, section des sciences religieuses. Historien de l’époque moderne, il est spécialiste de l’histoire des christianismes orientaux en Syrie, au Liban et en Palestine, de la période ottomane à la période contemporaine (XVIe-XXIe siècle). Il a publié Les chrétiens du Proche-Orient au temps de la Réforme catholique, 1994 (deuxième édition 2014); Hindiyya (1720 – 1798), mystique et criminelle, 2001 (traduction arabe : Dar Al-Nahar, 2010; traduction anglaise : Hindiyya, Mystic and Criminal, 1720-1798. A Political and Religious Crisis in Lebanon, 2013); Les chrétiens au Proche-Orient. De la compassion à la compréhension, 2013, ouvrage qui a obtenu le prix littéraire de l’Oeuvre d’Orient.

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Dominique Iogna-Prat

Dominique Iogna-Prat est directeur de recherche au CNRS et directeur d’études à l’EHESS. Il dirige le Centre d’études en sciences sociales du religieux. Historien du Moyen Âge occidental, il anime deux chantiers collectifs en sciences sociales des religions: avec Régine Azria et Danièle Hervieu-Léger, le Dictionnaire des faits religieux (pour sa seconde édition); avec Frédéric Gabriel et Alain Rauwel, L’Église: un dictionnaire critique. Il a publié Ordonner et exclure: Cluny et la société chrétienne face à l’hérésie, au judaïsme et à l’islam (1000-1150), 2004; La Maison Dieu. Une histoire monumentale de l’Église au Moyen Âge (800-1200), 2006 et Cité de Dieu, cité des hommes. L’Église et l’architecture de la société, (1200-1500), 2016.

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Vassa Kontouma

Vassa Kontouma est maître de conférences HDR à l’École pratique des hautes études, Présidente de l’Institut français d’études byzantines et directrice scientifique de sa bibliothèque, membre de l’UMR Orient et Méditerranée et du Labex Resmed. Ses recherches portent sur les textes normatifs du christianisme orthodoxe, avec un intérêt particulier pour les écrits de Jean Damascène (8e s.), Dosithée II de Jérusalem (17e s.), Nicodème l’Hagiorite (18e s.) et Jacques de Néa Skètè (19e s.). Elle a codirigé La théologie byzantine et sa tradition II (13e-19e siècles), Brepols, Turnhout 2002, participé à l’élaboration du Dictionnaire des monothéismes, Seuil, Paris 2013, publié John of Damascus. New Studies on his Life and Works, Ashgate, Farnham 2015, collaboré à l’opération de catalogage et de numérisation des manuscrits de l’IFEB. Elle prépare actuellement l’édition de La Confession orthodoxe de Jacques de Néa Skètè d’après le manuscrit autographe IFEB 22 (1834).

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Julien Loiseau

Julien Loiseau est professeur des universités à Aix-Marseille Université, spécialité Histoire du monde islamique médiéval. Il a dirigé le CRFJ entre 2014 et 2017. Ses recherches portent sur l’Orient mamelouk. Il a publié Jérusalem: histoire d’une ville monde, avec Katell Berthelot, Vincent Lemire et Yann Potin, 2016; Les Mamelouks (XIIIe-XVIe siècle), 2014, aux éditions du Seuil, ouvrage qui a obtenu le Grand prix des Rendez-vous de l’histoire du monde arabe en 2015; Reconstruire la maison du sultan: ruine et recomposition de l’ordre urbain au Caire, 1350-1450, 2010 et a participé à l’Histoire du monde au XVe siècle (sous la direction de Patrick Boucheron, 2009). Il est responsable du programme ERC Consolidator Grant HORNEASTHorn and Crescent. Connections, Mobility and Exchange between the Horn of Africa and the Middle East in the Middle Ages (2017-2022).

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Annick Peters-Custot

Annick Peters-Custot est professeur des universités en histoire médiévale à l’université de Nantes, et membre du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA, EA 1163). Ses recherches portent sur l’histoire de l’Italie méridionale byzantine, normande et souabe, sur ses communautés grecques, sur la sainteté et le monachisme italo-grecs, la construction d’un imaginaire occidental du moine d’Orient et l’élaboration de la catégorie « basilienne ». Elle travaille également sur l’impérialité du royaume de Sicile sous les Hauteville. Elle a publié Les Grecs de l’Italie méridionale post-byzantine. Une acculturation en douceur (IXe-XIVe siècles), Rome, 2009 (CEFR, 420) ; Bruno en Calabre. Histoire d’une fondation monastique dans l’Italie normande : S. Maria de Turri et S. Stefano del Bosco, Rome, 2014 (CEFR, 489). Elle a co-dirigé deux programmes de l’École française de Rome, dont les résultats sont en cours de publication : L’héritage byzantin en Italie, VIIIe-XIIe s. (2008-2011, avec Jean-Marie Martin et Vivien Prigent) et Les moines autour de la Méditerranée. Contacts, échanges, influences entre Orient et Occident, de l’Antiquité tardive au Moyen Âge (2012-2016, avec Olivier Delouis et Maria Mossakovska-Gaubert). Elle dirige actuellement le programme Imperialiter. Le gouvernement et la gloire de l’Empire à l’échelle des royaumes chrétiens, XIIe-XVIIe siècles (Programme EFR-Casa de Velázquez 2017-2021, avec Fulvio Delle Donne, Bernardo J. García García, Yann Lignereux et Francesco Panarelli).

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Cesare Santus

Docteur en histoire moderne (École Normale Supérieure de Pise – EPHE, Paris) et membre de l’École française de Rome. Ses travaux portent sur la présence des orientaux (musulmans et chrétiens) dans l’Italie moderne et surtout sur les relations entre orthodoxes et catholiques dans l’Empire ottoman (XVIe-XVIIIe siècle). Ses recherches actuelles visent à reconstruire le processus de décision adopté par les congrégations de la Propagande et du Saint-Office face aux questions avancées par les missionnaires d’Orient (dubia circa sacramenta, adaptation des rites).

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